Les chats bannis de l’Australie : une décision controversée pour la protection de la faune
Désormais, les chats sont devenus persona non grata en Australie. Triste décision, mais c’est pour le bien-être de la faune.
En quoi la faune australienne est-elle exceptionnelle ?
Située en Océanie et entourée de part et d’autre des océans Indien et Pacifique, l’Australie est un pays dont la faune et la flore fascinent. Il est entièrement isolé, ce qui fait que les animaux du pays n’ont pas pu émigrer. Ils se sont donc adaptés au climat et ont évolué d’une manière unique au monde, sans interaction avec les animaux d’autres parties du monde. C’est pourquoi on y trouve des animaux uniques, étranges et merveilleux. On peut y voir des kangourous avec de grosses pattes arrière, des koalas qui se nourrissent de feuilles d’eucalyptus toxiques, des dragons de Komodo, les quokkas, les wombats, les koalas, etc. Il y a également des oiseaux tels que le casoar, le kookaburra, le cacatoès. Ce sont des espèces endémiques qu’on ne retrouve nulle part au monde. Malheureusement, elles sont menacées d’extinction aujourd’hui, à cause de l’introduction des animaux non indigènes.
Le chat, un prédateur sans ennemi sur le continent
Pendant des millions d’années, les animaux de la faune australienne n’ont pas connu le chat domestique. Mais avec le développement et l’ouverture sur le monde, les Australiens ont commencé à en adopter. Leur reproduction sur le continent est telle qu’ils sont devenus envahissants. Or, ce sont des prédateurs invétérés qui n’ont pas d’ennemis naturels au nombre des animaux qui constituent la faune du pays.
Les chats domestiques s’en prennent à des millions de petits mammifères, de reptiles et d’oiseaux chaque année. Aujourd’hui, plusieurs espèces sont en déclin, puisque la relève n’est plus assurée. De même, les chats sont en constante lutte avec les espèces locales pour la nourriture et l’habitat. Ceci a pour conséquence le dérèglement de l’écosystème local.
Ils sont reconnus comme les principaux perturbateurs de l’écosystème. Qu’il s’agisse de chats errants ou de chats domestiques, ils sont tous bannis. Le gouvernement organise des campagnes de sensibilisation et a mis en place un programme de stérilisation afin de contrôler la population des chats disponibles sur le continent.
Par ailleurs, des sanctions sont également prévues pour les personnes qui tenteraient de contrevenir aux lois. Elles vont des amendes à la confiscation des animaux.
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